C'est un des gros soucis de la langue française. Le "travail" vient du latin Tripalium qui est un instrument de torture.KornDestroy a écrit :Je parle de gens qui sans travaille s'emmerde etc ca me tue.
Il y en a beaucoup qui parlent de ca comme un objectif de vie.
Bref c'est pas le lieu pour faire du flood "je refais le monde"
Pour moi, le travail, c'est la mort, c'est la plaie. (Jeunot ou pas, maman ou pas)
Enfin felicitations la miss :p
Je préfère l'expression anglaise "Occupation" qui dit bien ce que c'est. D'ailleurs, en France ou en Belgique (et certainement ailleurs), quand tu dis à tes proches que tu vas quitter ton "travail" pour vivre de ta passion, tu entends les pires menaces et mauvaises augures comme quoi que tu cours à la ruine et on te voit déjà en échec alors que tu n'as même pas commencé.
La preuve, va voir un banquier car tu veux monter une boîte de "fabrication de guitares" ou "fabrication d'amplis à lampes", il va te rire au nez, te dire que c'est inutile, qu'on achète des guitares faites en chine à 150 euros, etc... Par contre, va demander des aides au financement pour une boulangerie, une boucherie ou autre métier très pénible, on te prend déjà plus au sérieux.
Toute activité liée au plaisir et au divertissement est mal considérée dans nos sociétés. Merci à un héritage judéo-chrétien encore très présent et qui condamne tout plaisir selon le principe que plus tu en chies dans la vie, plus tu seras heureux dans ce qui vient après.
Quand tu réussis dans ce que tu fais, certains t'estiment "chanceux" et les jours où ca ne va pas, on te répond "On te l'avait bien dit !". Faut pas les écouter, faut persévérer.
C'est très marqué dans les milieux populaires et les régions ouvrières car là bas, le "travail" est forcément pénible, peu gratifiant. J'ai beaucoup de respect pour les milieux ouvriers car ce sont des gens qui font des métiers de merde, considérés comme des merdes et malgré tout très courageux, mais pour eux, un "vrai métier" implique un "patron" et de devoir en baver. Pour eux, un métier lié de près où de loin à une passion n'est pas considéré comme un vrai métier. Ils se trompent.
Attention qu'il ne faut pas considérer les deux extrêmes uniquement. Tu n'as pas que des métiers pénibles et mal payés et des métiers de rêve. Entre les deux, il y a le métier intéressant avec ses mauvais côtés mais c'est pas tous les jours Byzance.
Je te le dis, choisis un métier qui t'intéresse et tu n'auras jamais à "travailler" de ta vie. Ce sera pas tous les jours la fête, y'aura des jours plus difficiles que d'autres mais au moins, tu ne passeras pas les 40 à 45 années à venir à te lever le matin en te disant "merde, faut que j'y aille" et en attendant avec impatience les "vacances" pour oublier que tu te fais chier dans ta vie professionnelle.