Fabriquer son ampli avec un électrophone à lampes
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Fabriquer son ampli avec un électrophone à lampes
Et oui, s’il y a un sujet pour parler des poste radio anciens (TSF), pas de topic spécifique pour les anciens tourne-disques des yéyés.
Et pourtant, on peut y trouver des trésors.
Le format valise se prête bien pour un ampli guitare avec un look rétro. Côté électronique, on trouve souvent des tubes convenant parfaitement à l’élaboration d’un petit 5 watts.
Valves EZ80, EZ81
lampes de préampli ECC81, ECC82, ECC83, EF86, 6AU6
lampes de puissance EL84, ECL82, ECL86, EL90, voir ELL80
Et contrairement aux postes de l’autre post, les tourne-disques n’ont pas forcément souffert d’une utilisation récurrente. Les tubes sont généralement opérationnels et relativement bien préservés.
Cerise sur le gâteau, on trouve assez facilement des amplis stéréo, voir des amplis push-pull.
Un ampli stéréo pour une guitare…. Vous allez me dire que ça n’a pas grand intérêt. Oui, mais vous disposez d’un transformateur d’alimentation surdimensionné, ce qui est un plus indéniable. Mais surtout, vous aurez le tube de puissance et le transformateur de sortie en double.
Et ça, ce n’est pas du luxe.
Car, le point faible de l’électrophone, c’est le transformateur de sortie avec le primaire malheureusement claqué. C’est un défaut fréquent quand le raccordement des HP s’effectue à l’aide d’une prise externe. L’oubli peut être fatal. Par ailleurs, si la valise d’électrophone donne un cachet certain, elle demande beaucoup d’adaptations. Et les valises pick-up en carton (si, si, en carton, y’en a un paquet)…. Mieux vaut oublier. Attention aussi aux électrophones avec tubes de la série « U ». Ils sont assez rares, mais il y en a.
Privilégier un appareil « récent » : fin des années 50, années 60.
J’écarte d’emblée les tourne-disques présents sur les postes de radio « combi ». Autant opter pour une TSF directement.
Où se procurer ce type d’appareil ?
Malheureusement, ils ne se fabriquent plus. Donc, pas la peine de chercher dans un magasin d’électroménager. Il faudra se tourner vers le marché de l’occasion.
-Brocantes et vide-greniers sont les meilleurs sources, si vous ne voulez pas vous ruiner.
-Recycleries type Emmaüs, mais attention aux prix pratiqués, parfois surréalistes.
-Sites de petites annonces entre particuliers, ventes aux enchères et autres vitrines disponibles sur internet.
Et enfin, le grenier de la maison de vacances de papy et mamie.
Comment choisir l’électrophone ?
C’est là que ça se complique…..
Si vous ouvrez la bestiole et que vous ne voyez aucune lampes, c’est que vous avez mal choisi. Il est parfois difficile de faire le bon choix entre électrophone à transistors (qui nous sera totalement inutile) et électrophone à lampes (le saint Graal).
Et même pour un œil averti, il est parfois difficile de se prononcer.
Les transistors ont peu à peu remplacé les lampes entre 1960 et 1968. Ensuite, difficile de trouver un électrophone à lampes. La production s’est marginalsée. Je ne vais pas approfondir le sujet, mais cette donnée du « grand remplacement » est bonne à connaître. Un indice important, ce sont les grilles d’aération. En cas d’absence d’aération, on va éviter l’achat. L’inverse n’est pas une garantie à 100 %. Mais ça reste une bonne indication.
Autre indice qui peut compter : le poids ! Un appareil à lampes sera nettement plus lourd, selon toute vraisemblance.
Le design est le 1er indicateur qui saute aux yeux. Mode et technologie évoluaient rapidement à cette époque (déjà!). Mais ce n’est pas non plus une assurance à toute épreuve. On peut aussi lorgner sur le(s) haut-parleur(s). Forme, taille, … l’évolution des HP était fulgurante également.
Bref, aucune assurance, à moins de connaître le fabricant et le modèle (là encore, il peut y avoir des pièges).
Quel modèle, quel fabricant ?
J’ai mes chouchous. Mais pour généraliser, les grandes marques sur le marché étaient : Philips / Radiola, Teppaz, Schneider, Schaub Lorenz, Melovox, Hifivox, Claude Paz & Visseaux, Pathé Marconi / la voix de son maître, Image et Son… et j’en passe, et des meilleures.
À côté de la grande production, vous trouverez multitude d’appareils fabriqués par de petites entreprises et dont le nom, modèle, schéma, sont introuvables aujourd’hui.
L’avantage des 1ers est de retrouver plus facilement des infos, voir le schéma. Ce qui simplifie la tâche. Pour la 2nde catégorie, c’est la loterie. Le kinder surprise.
Quel schéma pour un ampli guitare ?
La sensibilité d’entrée d'un électrophone était bien plus élevée que celle souhaitable pour brancher sa guitare. Le préampli était souvent composé d’une seule triode. Et c’est trop peu pour notre futur ampli.
Une pentode de petite puissance (EF86, 6AU6) ou une double triode (ECC81, ECC83), c’est le minimum qu’on va se fixer.
Un réglage de volume et de tone dans le cas de la pentode, gain-bass-treble-volume est envisageable avec la double triode.
Il y a de nombreux schémas disponibles sur le net et un choix quasiment infini.
Pour l’étage final, on peut bien souvent laisser tel quel.
Quels organes conserver ?
Le transformateur d’alimentation sera à coup sûr adapté. Celui de sortie, dans une moindre mesure.
Le haut-parleur ? Il n’est pas adapté, c’est une évidence. Mais en renforçant la membrane, on peut espérer qu’il fera l’affaire. Sinon, il faudra le remplacer.
Le châssis ? Très peu de chances d’être réutilisable.
Les composants passifs ? Les condensateurs chimiques sont à remplacer systématiquement. Pour les autres, mieux vaut avoir un testeur adapté et un minimum d’expérience. Certains modèles sont encore fiable et parfois meilleurs que la production actuelle. D’autres sont à jeter d’emblée.
Les résistances, si vous parvenez à préserver un minimum de longueur de pattes pourquoi pas. Un simple test au multimètre vous donnera une idée de leur état. Les résistances > à 1/2w que l’on trouve sur le rail d’alimentation et pour découpler la finale sont les plus à même de resservir.
Les potentiomètres ? En général, ils ont mal vieilli. C’est à voir au cas par cas.
La self de filtrage ? S’il y en a une (c’est rare mais pas impossible), alors c’est votre jour de chance. Souvent intacte, elle est cependant encombrante.
Combien ça va me coûter tout ça ?
Et oui, c’est le nerf de la guerre. La bonne nouvelle, c’est que l’appareil en lui même ne vous coûtera pas grand-chose. Entre 5 et 15 € est un bon prix.
Par contre, l’achat des composants et matériaux de finition va faire grimper la facture rapidement.
Par ailleurs, sauf à être suffisamment équipé, il faudra aussi prévoir un minimum d’investissement en outillage et matériel.
En conclusion, ce ne sera pas une affaire rentable pour qui veut s’enrichir. Cette entreprise risque également de vous demander beaucoup, beaucoup de temps.
Mais si vous aimez bricoler, que vous ne savez pas comment occuper votre temps libre et que vous venez de dénicher un électrophone à lampes dans le grenier de papy, lancez-vous !
Quelques-unes de mes réalisations :
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Modifié en dernier par Martin_Rotsey le ven. 8 avr. 2022 22:40, modifié 1 fois.
La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne… et personne ne sait pourquoi ! – Albert Einstein
Re: Fabriquer son ampli avec un électrophone à lampes
Ça fait des objets assez sympas et rigolos. Et il reste encore de la place pour ranger les chaussettes (noires).
ACOUSTIQUES : Parlor Richwood P50 - Ibanez Perf. montée en lap steel
ÉLECTRIQUES : Jet G5230T Gretsch - Telecaster Squier 1984 (Japan) - Emperor II Epiphone - Lap steel SX
AMPLIS : Cornell Romany 12 - Tête Lil' MoFo 2 Hayden - Laney LC15R - Tête Spirit Of Vintage H&K - Baffle HB 1x12" HP Greenback
AUTRES : Jarana "mosquito" de luthier - Ukulele Risa
ÉLECTRIQUES : Jet G5230T Gretsch - Telecaster Squier 1984 (Japan) - Emperor II Epiphone - Lap steel SX
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Re: Fabriquer son ampli avec un électrophone à lampes
Bonjour,
Super topic Rénato, d'autant que çà fait toujours plaisir de revoir (pour certains ) les phonos et radios de notre enfance.
Super topic Rénato, d'autant que çà fait toujours plaisir de revoir (pour certains ) les phonos et radios de notre enfance.
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Re: Fabriquer son ampli avec un électrophone à lampes
Merci pour votre retour, n'hésitez pas si vous voyez des parties à retoucher (tournures de phrases, fautes, etc).
La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne… et personne ne sait pourquoi ! – Albert Einstein
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Re: Fabriquer son ampli avec un électrophone à lampes
ce bricolage n'est pas dans mes compétences, je n'y connais rien en électronique, mais c'est un très beau reportage !
chez nous il y avait un vieux Teppaz...il restera dans son jus
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Peavey raptor plus ,Marshall 2w, Ibanez folk.
A man among men...
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Re: Fabriquer son ampli avec un électrophone à lampes
C'est complet, bon travail Renato !
Faudra que tu nous disent comme tu renforces la membrane des HP, j'ai jamais fait.
Faudra que tu nous disent comme tu renforces la membrane des HP, j'ai jamais fait.
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Re: Fabriquer son ampli avec un électrophone à lampes
Non, c'est l'inverse ! Une entrée pick up piezo n'est pas assez sensible pour une guitare. Mais la suite est juste, il faut amplifier plus !La sensibilité d’entrée d'un électrophone était bien plus élevée que celle souhaitable pour brancher sa guitare
Mon favori, c'est le Schneider Séguédille mono (Fandango etc...)! Eviter le stéréo ! Son transfo de sortie avec un enroulement "self" est très bien ! Son transfo d'alim doit juste être un peu modifier pour séparer le point milieu de la HT du chauffage 6.3V...
Pour la membrane, passer une couche ou deux de "LTS50" sur le bord extérieur, au niveau des plis.
https://www.reichelt.com/fr/fr/agent-de ... ygQAvD_BwE
Vous avez dit canicule ? ici il pleut...
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Re: Fabriquer son ampli avec un électrophone à lampes
Où se procurer ce type d’appareil ?
Je reprends l’articulation de l’exposé pour présenter un exemple concret. Je me suis rendu à Emmaüs en quête d’un électrophone.
Sur place, j’ai dû déplacer quelques breloques pour trouver enfin 2 électrophones !
Super, ça va nous servir pour notre exposé.
Comment choisir l’électrophone ?
Ça tombe bien : l’un est vraiment vieux (fin années 40, début années 50) et l’autre est nettement plus récent (fin années 60).
Le 1er pèse lourd, aérations sur l’avant et sur l’arrière de la machine. Il est encombrant. De plus, la poignée est magnifique. C’est très personnel, mais c’est un détail qui oriente souvent mes choix.
Tout l’inverse pour l’autre. Je prends le 1er, en peau de serpent rouge (un signe?)
Quel modèle, quel fabricant ?
Aucune idée. Série ancienne, une plaque en alu dans le fond du couvercle « STUDOPHONE ». L’inscription « STUDO » au tampon encreur dans le fond de la caisse, accompagné d’un numéro de série à jouer au loto. Numéro de série à 6 chiffres également sur la platine. L’initiale « J » manuscrite près du numéro de série et un peu plus loin, à la craie, ce qui ressemble à un « Z » ou un « 7 »…. Et c’est tout.
Marque Studophone, modèle Studo 7 ?
Très peu d’archives sur cette marque, si ce n’est qu’elle existait toujours en 1968. On trouve surtout des petites annonces éternelles aux prix défiant la raison.
Quel schéma pour un ampli guitare ?
Alors, on commence par jeter un œil ou deux du côté des lampes : 6X4 – 6AV6 – 6AQ5
Nous voici en présence de 3 tubes. Pas des plus courants. Mais pas non plus des inconnus.
C’est presque parfait pour un ampli guitare. Sauf pour le préampli. La 6AV6 est une double-diode-triode. Insuffisant pour un préampli guitare. Le plus simple sera de la remplacer par une 6AU6. C’est une pentode audio qui utilise le même type de support (7 broches-miniature). Petite modification à prévoir au niveau du préampli. Le reste du schéma peut être conservé tel quel selon toute vraisemblance.
Bien, sûr, le schéma n’est pas disponible. Mais ces appareils sont souvent simplistes et un relevé ne sera pas très compliqué.
Quels organes conserver ?
On voit que le fusible sur l’alimentation est placé sur 110 volts. Pas glop ! On voit aussi une petite self. Le transfo de sortie est facilement identifiable. À l’aide du multimètre, sans rien dessouder, je constate que le transfo d’alimentation est indemne. Ouf ! L’OT est indemne. Re-ouf ! La self ? Résistance infinie…. On verra plus tard. Au pire, on la remplacera par une résistance.
Petite anecdote, le transformateur de sortie (OT) dispose de 3 broches. Une pour la HT, une pour la plaque, jusque là, ok. Et une broche supplémentaire pour la grille écran. On trouve régulièrement cette configuration sur les électrophones. Ici, elle n’est pas utilisée.
Le châssis est plutôt pratique et facilement réadaptable je pense.
Combien ça va me coûter tout ça ?
Et bien, l’appareil par lui-même m’aura coûté la coquette somme de 5€. Il tombait à point pour l’exposé, en plus d’avoir une poignée magnifique. Soyons fou ! Évidemment, je suis équipé en outillage, donc peu de frais de ce côté là. En composants, il faudra remplacer un bon nombre de condensateurs, voir tous. Quelques résistances, à coup sûr. Le haut-parleur. Pour l’instant, aucun choix sur le format combo ou tête.
Pour la partie électronique, je compte 50e de haut-parleur(s), 20e de composants et 5e pour la dépense initiale auxquels j’ajouterai 20e de faux-frais.
Pour la caisse, le choix changera profondément la donne. Pour une tête, sans entrer dans les détails, j’estime le coût à 70e, le prix du HP devra être soustrait.
Si on compte réutiliser la caisse de l’électrophone en mode combo…. 120e à la louche.
Donc, pour une tête : 120€ grand max et pour un combo, 210€ grand max.
Ce n’est qu’une estimation personnelle. Il y a beaucoup trop de facteurs à prendre en compte pour donner un montant fiable et précis. C’est du moulé à la louche !
Je reprends l’articulation de l’exposé pour présenter un exemple concret. Je me suis rendu à Emmaüs en quête d’un électrophone.
Sur place, j’ai dû déplacer quelques breloques pour trouver enfin 2 électrophones !
Super, ça va nous servir pour notre exposé.
Comment choisir l’électrophone ?
Ça tombe bien : l’un est vraiment vieux (fin années 40, début années 50) et l’autre est nettement plus récent (fin années 60).
Le 1er pèse lourd, aérations sur l’avant et sur l’arrière de la machine. Il est encombrant. De plus, la poignée est magnifique. C’est très personnel, mais c’est un détail qui oriente souvent mes choix.
Tout l’inverse pour l’autre. Je prends le 1er, en peau de serpent rouge (un signe?)
Quel modèle, quel fabricant ?
Aucune idée. Série ancienne, une plaque en alu dans le fond du couvercle « STUDOPHONE ». L’inscription « STUDO » au tampon encreur dans le fond de la caisse, accompagné d’un numéro de série à jouer au loto. Numéro de série à 6 chiffres également sur la platine. L’initiale « J » manuscrite près du numéro de série et un peu plus loin, à la craie, ce qui ressemble à un « Z » ou un « 7 »…. Et c’est tout.
Marque Studophone, modèle Studo 7 ?
Très peu d’archives sur cette marque, si ce n’est qu’elle existait toujours en 1968. On trouve surtout des petites annonces éternelles aux prix défiant la raison.
Quel schéma pour un ampli guitare ?
Alors, on commence par jeter un œil ou deux du côté des lampes : 6X4 – 6AV6 – 6AQ5
Nous voici en présence de 3 tubes. Pas des plus courants. Mais pas non plus des inconnus.
C’est presque parfait pour un ampli guitare. Sauf pour le préampli. La 6AV6 est une double-diode-triode. Insuffisant pour un préampli guitare. Le plus simple sera de la remplacer par une 6AU6. C’est une pentode audio qui utilise le même type de support (7 broches-miniature). Petite modification à prévoir au niveau du préampli. Le reste du schéma peut être conservé tel quel selon toute vraisemblance.
Bien, sûr, le schéma n’est pas disponible. Mais ces appareils sont souvent simplistes et un relevé ne sera pas très compliqué.
Quels organes conserver ?
On voit que le fusible sur l’alimentation est placé sur 110 volts. Pas glop ! On voit aussi une petite self. Le transfo de sortie est facilement identifiable. À l’aide du multimètre, sans rien dessouder, je constate que le transfo d’alimentation est indemne. Ouf ! L’OT est indemne. Re-ouf ! La self ? Résistance infinie…. On verra plus tard. Au pire, on la remplacera par une résistance.
Petite anecdote, le transformateur de sortie (OT) dispose de 3 broches. Une pour la HT, une pour la plaque, jusque là, ok. Et une broche supplémentaire pour la grille écran. On trouve régulièrement cette configuration sur les électrophones. Ici, elle n’est pas utilisée.
Le châssis est plutôt pratique et facilement réadaptable je pense.
Combien ça va me coûter tout ça ?
Et bien, l’appareil par lui-même m’aura coûté la coquette somme de 5€. Il tombait à point pour l’exposé, en plus d’avoir une poignée magnifique. Soyons fou ! Évidemment, je suis équipé en outillage, donc peu de frais de ce côté là. En composants, il faudra remplacer un bon nombre de condensateurs, voir tous. Quelques résistances, à coup sûr. Le haut-parleur. Pour l’instant, aucun choix sur le format combo ou tête.
Pour la partie électronique, je compte 50e de haut-parleur(s), 20e de composants et 5e pour la dépense initiale auxquels j’ajouterai 20e de faux-frais.
Pour la caisse, le choix changera profondément la donne. Pour une tête, sans entrer dans les détails, j’estime le coût à 70e, le prix du HP devra être soustrait.
Si on compte réutiliser la caisse de l’électrophone en mode combo…. 120e à la louche.
Donc, pour une tête : 120€ grand max et pour un combo, 210€ grand max.
Ce n’est qu’une estimation personnelle. Il y a beaucoup trop de facteurs à prendre en compte pour donner un montant fiable et précis. C’est du moulé à la louche !
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
Modifié en dernier par Martin_Rotsey le lun. 21 févr. 2022 09:46, modifié 2 fois.
La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne… et personne ne sait pourquoi ! – Albert Einstein
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Re: Fabriquer son ampli avec un électrophone à lampes
Martin qui veut nous faire croire que c'est l'hiver et qu'il neige ! Alors il nous fait du "Flocon"
Bon, vous avez remarqué que les estimations de coût du DIY sont tout de même assez élevées car pour 150-200€ on trouve déjà des petits amplis chinois très corrects. Je pense par exemple au Fame JTA01..... qu'on ne trouve plus Ou en occase Fender Champ 600, Vox AC4 etc...). Mais si on veut un look original et le plaisir de mettre les doigts dans le cambouis et la HT....
Bon, vous avez remarqué que les estimations de coût du DIY sont tout de même assez élevées car pour 150-200€ on trouve déjà des petits amplis chinois très corrects. Je pense par exemple au Fame JTA01..... qu'on ne trouve plus Ou en occase Fender Champ 600, Vox AC4 etc...). Mais si on veut un look original et le plaisir de mettre les doigts dans le cambouis et la HT....
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Re: Fabriquer son ampli avec un électrophone à lampes
Tu as parfaitement résumé ce que je voulais expliquer.
Du Flocon, c'est exactement ça. J'essaye de garder l'articulation utilisée dans son topic, qui semble efficace.
@Pierre-Alexandre, merci
C'est rectifié. J'en ai profité pour ajouter le schéma que j'ai relevé entre-temps.
@Benlolo, ne jette pas le vieux Teppaz, je t'envoie l'adresse de mon point relais en MP.
La partie électronique, ce n'est pas le gros du travail. Si tu aimes bricoler le bois, la ferraille, alors tu maîtrise déjà le plus dur.
Du Flocon, c'est exactement ça. J'essaye de garder l'articulation utilisée dans son topic, qui semble efficace.
@Pierre-Alexandre, merci
C'est rectifié. J'en ai profité pour ajouter le schéma que j'ai relevé entre-temps.
@Benlolo, ne jette pas le vieux Teppaz, je t'envoie l'adresse de mon point relais en MP.
La partie électronique, ce n'est pas le gros du travail. Si tu aimes bricoler le bois, la ferraille, alors tu maîtrise déjà le plus dur.
La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne… et personne ne sait pourquoi ! – Albert Einstein
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Re: Fabriquer son ampli guitare avec un électrophone à lampes
Le contre-exemple parfait !
Où se procurer ce type d’appareil ?
Je me suis rendu à nouveau chez l’Abbé Pierre le lendemain. Et j’ai pris le second électrophone. Rien que pour cet exposé.
Comment choisir l’électrophone ?
Et bien, pour le coup, en dépit du bon sens. Le look d’abord. Ce gris faceplate et boutons qui rappelle les 70. Les lignes tranchantes, loin des courbes des yéyés.
Ce n’est pas rédhibitoire. Le Schneider Belza (1965) par exemple, sous ses airs de « tout-transistors » possède un petit ampli stéréo tout lampes avec 2 ECL86. Mais revenons à notre appareil. Le poids est conséquent. Jusqu’ici, le doute se permet d’intervenir.
Même les haut-parleurs « SupraVox » nous feraient douter. (on reparlera d’eux plus loin)
Un indicateur important que nous n’avons pas encore abordé, l’épaisseur de la caisse (hors hp). Ici, elle n’est pas très profonde. Or, pour loger un ampli à lampes, il faut davantage d’espace que pour un ampli à transistors, dans l’absolu.
Encore une fois, le doute est permis. Tiens, prenons le Schaub Lorenz Concertino. Caisse ultra plate, taillée pour placer au millimètre le mécanisme de la platine TD. Déclinée en plusieurs modèles, la série « Concertino » est l’exemple même du kinder surprise. Tantôt à lampes, tantôt à transistors. Mais , encore une fois, revenons à notre appareil. Aucune aération prévue dans la caisse. Ni sur les tranches , ni sur le dessus, ni sur le dessous. Et ça par contre, ça ne pardonne pas !
Verdict de l’effeuillage de notre kinder :
Quel schéma pour un ampli guitare ?
À moins de vouloir se fabriquer un ampli à transistors, pour moi il n’y a rien d’intéressant.
Quels organes conserver ?
Le transformateur d’alimentation (basse tension) ? Non !
Le transformateur de sortie ? Y’en a pas.
Les condensateurs Philips dits « tropical fish » ? pattes trop courtes
Et oui, l’apparition du « tout-transistors » correspond à l’avènement du PCB (PRINTED CIRCUIT BOARD). "Circuit imprimé" à la Française. Et pour récupérer des composants, le PCB, c’est pas le pied.
Les boutons de potentiomètres sont en 5mm de diamètre…..
Même la poignée est maussade. Il reste les 2 petits HP alnico. Très jolis. Mince, l’un d’eux est percé !
Ça tombe bien. C’est une excellente nouvelle même, puisque nous allons pouvoir aborder le renforcement de la membrane en mode DIY, comme suggéré dans les commentaires.
Combien ça va me coûter tout ça ?
Autant que pour l’électrophone à lampes. Et cette fois-ci, c’est une perte sèche. Mais il n’y avait pas meilleur contre-exemple (sans compter le HP percé).
Ce dernier chapitre nous permet de nous rendre compte de la quasi ignorance des vendeurs. Et je suis de ceux qui préfèrent voir le verre complètement plein, même si c’est de vide.
L’ambiguïté lampes / transistors caractéristique des électrophones permet de conserver un tarif abordable à l’achat et se fabriquer un petit ampli guitare assemblé en point par point, certes pour un prix avoisinant celui d’un JTA, mais facilement dépannable et modifiable. Et c’est un avantage indéniable.
Où se procurer ce type d’appareil ?
Je me suis rendu à nouveau chez l’Abbé Pierre le lendemain. Et j’ai pris le second électrophone. Rien que pour cet exposé.
Comment choisir l’électrophone ?
Et bien, pour le coup, en dépit du bon sens. Le look d’abord. Ce gris faceplate et boutons qui rappelle les 70. Les lignes tranchantes, loin des courbes des yéyés.
Ce n’est pas rédhibitoire. Le Schneider Belza (1965) par exemple, sous ses airs de « tout-transistors » possède un petit ampli stéréo tout lampes avec 2 ECL86. Mais revenons à notre appareil. Le poids est conséquent. Jusqu’ici, le doute se permet d’intervenir.
Même les haut-parleurs « SupraVox » nous feraient douter. (on reparlera d’eux plus loin)
Un indicateur important que nous n’avons pas encore abordé, l’épaisseur de la caisse (hors hp). Ici, elle n’est pas très profonde. Or, pour loger un ampli à lampes, il faut davantage d’espace que pour un ampli à transistors, dans l’absolu.
Encore une fois, le doute est permis. Tiens, prenons le Schaub Lorenz Concertino. Caisse ultra plate, taillée pour placer au millimètre le mécanisme de la platine TD. Déclinée en plusieurs modèles, la série « Concertino » est l’exemple même du kinder surprise. Tantôt à lampes, tantôt à transistors. Mais , encore une fois, revenons à notre appareil. Aucune aération prévue dans la caisse. Ni sur les tranches , ni sur le dessus, ni sur le dessous. Et ça par contre, ça ne pardonne pas !
Verdict de l’effeuillage de notre kinder :
Quel schéma pour un ampli guitare ?
À moins de vouloir se fabriquer un ampli à transistors, pour moi il n’y a rien d’intéressant.
Quels organes conserver ?
Le transformateur d’alimentation (basse tension) ? Non !
Le transformateur de sortie ? Y’en a pas.
Les condensateurs Philips dits « tropical fish » ? pattes trop courtes
Et oui, l’apparition du « tout-transistors » correspond à l’avènement du PCB (PRINTED CIRCUIT BOARD). "Circuit imprimé" à la Française. Et pour récupérer des composants, le PCB, c’est pas le pied.
Les boutons de potentiomètres sont en 5mm de diamètre…..
Même la poignée est maussade. Il reste les 2 petits HP alnico. Très jolis. Mince, l’un d’eux est percé !
Ça tombe bien. C’est une excellente nouvelle même, puisque nous allons pouvoir aborder le renforcement de la membrane en mode DIY, comme suggéré dans les commentaires.
Combien ça va me coûter tout ça ?
Autant que pour l’électrophone à lampes. Et cette fois-ci, c’est une perte sèche. Mais il n’y avait pas meilleur contre-exemple (sans compter le HP percé).
Ce dernier chapitre nous permet de nous rendre compte de la quasi ignorance des vendeurs. Et je suis de ceux qui préfèrent voir le verre complètement plein, même si c’est de vide.
L’ambiguïté lampes / transistors caractéristique des électrophones permet de conserver un tarif abordable à l’achat et se fabriquer un petit ampli guitare assemblé en point par point, certes pour un prix avoisinant celui d’un JTA, mais facilement dépannable et modifiable. Et c’est un avantage indéniable.
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Modifié en dernier par Martin_Rotsey le mar. 22 févr. 2022 16:33, modifié 1 fois.
La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne… et personne ne sait pourquoi ! – Albert Einstein
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Re: Fabriquer son ampli avec un électrophone à lampes
- Et c’est un avantage qui n’est pas négligeable.Et c’est un avantage qui n’est pas indéniable.
- Et c’est un avantage qui est indéniable.
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Re: Fabriquer son ampli guitare avec un électrophone à lampes
J'ai toujours confondu vitesse et précipitation. C'est rectifié
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Re: Fabriquer son ampli avec un électrophone à lampes
Quelques idées d'amplis guitare au format valise (ou approchant) chez Davoli :
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Re: Fabriquer son ampli avec un électrophone à lampes
bien sympa !
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Re: Fabriquer son ampli avec un électrophone à lampes
J’étais passé à côte de ce topic. Super taf Renato !!! Mention spécial pour le p'tit violet au début, il a une pure dégaine ^^
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Re: Fabriquer son ampli avec un électrophone à lampes
moi je lui trouve un p'tit air de compteur Geiger des annees 50....
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Re: Fabriquer son ampli avec un électrophone à lampes
Merci Benlol et Lwood pour vos retours.
La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne… et personne ne sait pourquoi ! – Albert Einstein
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Re: Fabriquer son ampli avec un électrophone à lampes
L’exemple par la vidéo :
Pour en terminer avec le 1er exemple de cet exposé (électrophone en peau de serpent rouge), je vous ai concocté une petite vidéo pour visualiser le rendu avant modification pour l’adapter à la guitare.
Connecté à une platine cd d’une sensibilité conséquente : environ 800mV (oui, je dois compter la sensibilité à l’envers), on écoute le résultat au travers une enceinte sono de 4 ohms, très cheap.
00:10 – 00:32
On constate que la course du réglage de volume n’est pas fantastique. Quasiment rien jusqu’à 5/10.
Ensuite, ça devient intéressant.
À partir de 8/10, ça commence à distordre.
00:40 – 01 :15
revue des effectifs, remplacements effectués sur l’appareil avant de le remettre en route.
- les 5 condensateurs chimiques (3x filtrage , 2x découplage cathode)
- le condensateur de liaison (les papier-verre-goudron sont à remplacer systématiquement)
- la résistance de cathode de la finale
- la 6X4 qui était rincée
Et le voilà reparti comme en 14 !
01:28 – 02:03
J’ai essayé de reculer doucement le micro pour donner une idée du volume. C’est pas très réussi. Dans la pièce, le volume est assez fort, sans distorsion. La distorsion apportée par le camescope et son contrôle de volume intégré faussent la donne.
Cette petite vidéo a pour but de donner un aperçu du rendu de l’ampli d’un électrophone à lampes. Bien pour écouter vos 33 tours de Led Zeppelin. Trop juste pour les reproduire à la guitare.
Pour en terminer avec le 1er exemple de cet exposé (électrophone en peau de serpent rouge), je vous ai concocté une petite vidéo pour visualiser le rendu avant modification pour l’adapter à la guitare.
Connecté à une platine cd d’une sensibilité conséquente : environ 800mV (oui, je dois compter la sensibilité à l’envers), on écoute le résultat au travers une enceinte sono de 4 ohms, très cheap.
00:10 – 00:32
On constate que la course du réglage de volume n’est pas fantastique. Quasiment rien jusqu’à 5/10.
Ensuite, ça devient intéressant.
À partir de 8/10, ça commence à distordre.
00:40 – 01 :15
revue des effectifs, remplacements effectués sur l’appareil avant de le remettre en route.
- les 5 condensateurs chimiques (3x filtrage , 2x découplage cathode)
- le condensateur de liaison (les papier-verre-goudron sont à remplacer systématiquement)
- la résistance de cathode de la finale
- la 6X4 qui était rincée
Et le voilà reparti comme en 14 !
01:28 – 02:03
J’ai essayé de reculer doucement le micro pour donner une idée du volume. C’est pas très réussi. Dans la pièce, le volume est assez fort, sans distorsion. La distorsion apportée par le camescope et son contrôle de volume intégré faussent la donne.
Cette petite vidéo a pour but de donner un aperçu du rendu de l’ampli d’un électrophone à lampes. Bien pour écouter vos 33 tours de Led Zeppelin. Trop juste pour les reproduire à la guitare.
Modifié en dernier par Martin_Rotsey le ven. 8 avr. 2022 22:59, modifié 1 fois.
La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne… et personne ne sait pourquoi ! – Albert Einstein
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Re: Fabriquer son ampli avec un électrophone à lampes
Tu devrais faire tes tests de son avec un petit looper sur lequel tu enregistres quelques riffs à différents niveaux. Ça permettrait d'avoir du clean et du crunch en entrée en séquences parfaitement répétitives. Ça facilite les comparaisons.
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Re: Fabriquer son ampli avec un électrophone à lampes
C'est une idée qu'elle est bonne.
Par contre, dans la réalisation, je n'assimile pas cette donnée :
Ou post production ? des samples identiques mais en jouant sur le niveau de sortie, avec Audacity par exemple ?
J'ai pas de looper, mais un enregistreur sur lequel je pourrais enregistrer une boucle et la distribuer ensuite comme on fait avec le générateur BF pour une fréquence unique.
Par contre, dans la réalisation, je n'assimile pas cette donnée :
Différents niveau pendant l'enregistrement ? en jouant sur le volume de la guitare ?tu enregistres quelques riffs à différents niveaux.
Ou post production ? des samples identiques mais en jouant sur le niveau de sortie, avec Audacity par exemple ?
J'ai pas de looper, mais un enregistreur sur lequel je pourrais enregistrer une boucle et la distribuer ensuite comme on fait avec le générateur BF pour une fréquence unique.
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Re: Fabriquer son ampli avec un électrophone à lampes
Oui en jouant sur le volume de la guitare sans toucher au volume d'enregistrement pour avoir un niveau de sortie faible-fort.
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Re: Fabriquer son ampli avec un électrophone à lampes
Cas concrêt :
Passons à la pratique !
Je vais prendre l’électrphone de notre exposé et voir ce que je peux en faire. En essayant de réduire au minimum les coûts. Je ne vous promets rien. Je vais voir ce que je peux faire.
Et si je réussis dans cette entreprise, pourquoi ne pas le faire voyager autour du monde, à l’instar du FG Amp ?
Mais ne mettons pas la charnue avant les bœufs.
Pour l’instant, je vais partager avec vous, principalement par photos, l’avancée de cette réalisation qui sera, je l’espère, le 1er cas concrêt d’un long topic.
Jour 1, démontage, nettoyage, perçage, enduit, ponçage...
Passons à la pratique !
Je vais prendre l’électrphone de notre exposé et voir ce que je peux en faire. En essayant de réduire au minimum les coûts. Je ne vous promets rien. Je vais voir ce que je peux faire.
Et si je réussis dans cette entreprise, pourquoi ne pas le faire voyager autour du monde, à l’instar du FG Amp ?
Mais ne mettons pas la charnue avant les bœufs.
Pour l’instant, je vais partager avec vous, principalement par photos, l’avancée de cette réalisation qui sera, je l’espère, le 1er cas concrêt d’un long topic.
Jour 1, démontage, nettoyage, perçage, enduit, ponçage...
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Re: Fabriquer son ampli avec un électrophone à lampes
Jour 1 (suite) :
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